Fortuna se estrenará en los cines a partir de enero de 2020 Germinal Roaux: “el cine puede tener la vocación de ser útil, ponernos en movimiento y abrirnos el corazón.” “le cinéma peut avoir la vocation d’être utile, il peut nous mettre en mouvement et nous ouvrir le coeur.”

Germinal Roaux: “el cine puede tener la vocación de ser útil, ponernos en movimiento y abrirnos el corazón.” “le cinéma peut avoir la vocation d’être utile, il peut nous mettre en mouvement et nous ouvrir le coeur.”
Germinal Roaux: “el cine puede tener la vocación de ser útil, ponernos en movimiento y abrirnos el corazón.” “le cinéma peut avoir la vocation d’être utile, il peut nous mettre en mouvement et nous ouvrir le coeur.” Fortuna

“La situación de estos jóvenes exiliados era tan desgarradora, sus historias tan fuertes y valientes que tenía que hablar de ellos, hacer algo.” 

Siempre he admirado a Bruno Ganz por su mezcla de solidez y dulzura, ¡lo necesitaba para esta película!

(Nota: al disponer de la entrevista en francés, ofrecemos su versión original y la traducción al castellano)

Germinal Roaux es fotógrafo y director de cine. nacido en Suiza, en

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Lausanne. Empieza muy joven su carrera dedicándose a la fotografía, en blanco y negro. Con 28 años presenta su primer trabajo cinematográfico un documental, también en blanco y negro.  Todo su trabajo lo realiza en blanco y negro, y su última película, FORTUNA, también.

Germinal Roaux est photographe et réalisateur. né en Suisse, à Lausanne. Il commence très jeune sa carrière dans la photographie, en noir et blanc. À vingt-huit ans, il présente son premier film, un documentaire, également en noir et blanc. Tout son travail est fait en noir et blanc et son dernier film est FORTUNA.

¿Por qué esa fijación, obsesión u opción por el blanco y negro?

Pourquoi cette fixation, cette obsession ou cette option pour le noir et blanc ?

La question du noir et blanc est une question centrale dans mon travail de photographe et de cinéaste. J’ai souvent dû m’expliquer sur le choix inflexible et constant du noir et blanc dans mon travail de photographe et de cinéaste. C’est pourtant le langage qui m’est le plus proche. Ce n’est pas seulement une question esthétique, mais bien un mode d’expression avec lequel j’entretiens une très grande proximité. C’est le médium avec lequel j’ai toujours travaillé et celui qui me donne la plus grande satisfaction. Il me permet d’atteindre le but que je me suis fixé : raconter les histoires d’êtres humains en quête d’équilibre, pris dans les contrastes existentiels, les limites, les passages étroits entre l’ombre et la lumière. Pour moi, le noir et blanc a cette capacité à montrer l’intime tout en nous tenant un peu à distance de la réalité perçue. Il gomme l’anecdote au profit de l’universel, permet de saisir l’essence des images sans qu’elles nous absorbent totalement. L’image en noir et blanc est d’une certaine manière une image « incomplète », qui nécessite le regard du spectateur pour être pleinement révélée. Comme le peintre Pierre Soulages qui toute sa vie a cherché ce qu’il a appelé « l’outrenoir » ou le «noir-lumière», je cherche dans l’image noir et blanc l’endroit où le monde (le spectateur) peut réfléchir sa propre lumière. Le travail de Soulages aborde la question de la brillance d’un support, un support capable de réfléchir la lumière de diverse façon et de donner vie à ce qui semble de prime abord éteint. C’est ici la force du noir et blanc au cinéma qui n’invite pas à la distraction par la couleur, mais cherche à déclencher un mouvement intérieur. Bien sûr, le récit dramatique participe conjointement à cet éveil, mais le noir et blanc reste à mes yeux le support idéal. L’image noir et blanc possède ce pouvoir de réflexion, c’est une image qui n’est pas terminée et qui nécessite que la lumière du spectateur la complète. Ainsi le cinéma noir et blanc peut devenir révélateur de notre propre intériorité. Voilà le défi qui m’anime dans l’acte de création: offrir au travers de l’œuvre d’art, la possibilité de se rencontrer soi-même.

El tema del negro y blanco es una cuestión central de mi trabajo como fotógrafo y como cineasta. A menudo he tenido que explicar la elección inflexible y constante del blanco y negro en mi trabajo como fotógrafo y cineasta. Es el lenguaje más cercano. No es sólo una cuestión estética, sino un modo de expresión con el que mantengo una gran proximidad. Es el medio con el que siempre he trabajado y el que me da la mayor satisfacción. Me permite alcanzar el objetivo que me he fijado: contar las historias de seres humanos en busca de equilibrio, atrapados en los contrastes existenciales, los límites, los pasajes estrechos entre la oscuridad y la luz. Para mí, el blanco y negro tiene la capacidad de mostrar lo íntimo mientras nos mantenemos un poco alejados de la realidad percibida. Elimina lo anecdótico en beneficio de lo universal, permite captar la esencia de las imágenes sin que ellas nos absorban totalmente. La imagen en blanco y negro es, en cierto modo, una imagen «incompleta», que requiere la mirada del espectador para ser plenamente revelada. Como el pintor Pierre Soulages que toda su vida ha buscado lo que ha llamado «el Outrenoir» o el «negro-luz», busco en la imagen negra y blanca el lugar donde el mundo (el espectador) pueda reflejar su propia luz. El trabajo de Soulages aborda la cuestión del brillo de un soporte, un soporte capaz de reflejar la luz de diversos modos y de dar vida a lo que parece a primera vista apagado. Esta es la fuerza del blanco y negro en el cine, que no invita a la distracción por el color, sino que trata de desencadenar un movimiento interior. Por supuesto, la narración dramática participa conjuntamente en este despertar, pero a mi modo de ver, el blanco y negro sigue siendo el soporte ideal. La imagen en blanco y negro tiene este poder de reflexión, es una imagen que no está terminada y que requiere que la luz del espectador la complete. Así, el cine blanco y negro puede ser revelador de nuestra propia interioridad. Este es el desafío que me anima en el acto de creación: ofrecer, a través de la obra de arte, la posibilidad de encontrarse uno a sí mismo.

Sus trabajos siempre tienen un contenido de análisis social y de las realidades humanas. ¿De dónde nace, surge, ese interés por la temática social?

D’autre part, leurs travaux ont toujours un contenu d’analyse sociale et des réalités humaines. D’où vient cet intérêt pour la thématique sociale? Je crois que mon intérêt pour les sujets sociaux et humains vient de mon

travail de photographe. J’ai toujours été intéressé par la différence, par ceux qui ne sont pas comme moi, par ceux qui n’ont pas de voix et que notre société n’écoute pas. Je crois que l’art, et le cinéma en particulier, peuvent être comme le miroir de notre société et nous aider à mieux nous comprendre. Je crois que le cinéma peut avoir la vocation d’être utile, il peut nous mettre en mouvement et nous ouvrir le coeur.

Creo que mi interés por los temas sociales y humanos viene de mi trabajo como fotógrafo. Siempre he estado interesado por las diferencias, por los que no son como yo, por los que no tienen voz y que nuestra sociedad no escucha. Creo que el arte, y el cine en particular, pueden ser como el espejo de nuestra sociedad y ayudarnos a comprendernos mejor. Creo que el cine puede tener la vocación de ser útil, ponernos en movimiento y abrirnos el corazón. 

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Hablemos ahora de la película FORTUNA.  ¿Cuáles son las fuentes de la historia que se cuenta en FORTUNA?  La Historia de FORTUNA ¿tiene nombres y apellidos, personas de carne y hueso que usted conoce?

Parlons maintenant du film FORTUNA. Quelles sont les sources de l’histoire racontée dans FORTUNA ? L’histoire de FORTUNA a-t-elle des noms et prénoms, des personnes concrètes que vous connaissez ?

L’écriture pour moi est assez mystérieuse dans sa fabrication. Je travaille un peu comme un peintre couche après couche, d’abord avec le travail de l’écriture, puis avec celui de la fabrication des images, puis du montage et de la musique. J’essaie d’inventer un langage poétique. En essayant autant que possible d’éviter les préjugés, de ne pas enfermer me  personnages dans un manichéisme et d’offrir aux spectateurs un espace de réflexions. Cela dit, je commence toujours mes films pour un travail documentaire. Pour Fortuna, j’ai rencontré des jeunes filles mineures non accompagnées très proches du personnage de Fortuna. Ma compagne travaille avec des jeunes mineurs non accompagnés dans des classes d'alphabétisation à Lausanne en Suisse e  grâce à elle j’ai pu rencontrer ces jeunes réfugiés qui m’ont bouleversé et donné envie d’écrire un film. La situation de ces jeunes exilés était si déchirante, leurs récits si forts et courageux qu’il me fallait parler d’eux, faire quelque chose. Nous sommes tous désarmés devant ce qui se passe en Europe, en Méditerranée avec les traversées cauchemaresques auxquelles on assiste sur nos écrans de télévision et par nos radios, sans pouvoir aider. C’est terrible de se sentir impuissant devant tant de souffrance. Toutes ces réflexions nées de mes rencontres avec ces jeunes m’ont appelé à écrire l’histoire de Fortuna en espérant que notre regard puisse changer.

La escritura para mí es bastante misteriosa en su fabricación. Trabajo un poco como un pintor, capa sobre capa, primero con el trabajo de la escritura, luego con el de la fabricación de las imágenes, luego del montaje y de la música. Intento crear un lenguaje poético. Tratando, en la medida de lo posible, evitar los prejuicios, no encerrar a mis personajes en un maniqueísmo y ofrecer a los espectadores un espacio de reflexión. Dicho esto, siempre comienzo mis películas por un trabajo de documentación. En el caso de la película “Fortuna”, conocí a chicas menores de edad no acompañadas muy parecidas al personaje de Fortuna. Mi compañera trabaja con jóvenes, menores no acompañados, en clases de alfabetización en Lausana, Suiza, y gracias a ella pude conocer a estos jóvenes refugiados que me conmovieron y me inspiraron a escribir una película. La situación de estos jóvenes exiliados era tan desgarradora, sus historias tan fuertes y valientes que tenía que hablar de ellos, hacer algo. Todos estamos desarmados ante lo que está ocurriendo en Europa, en el Mediterráneo, con las travesías de pesadilla que vemos en nuestras pantallas de televisión y en nuestras radios, sin poder ayudar. Es terrible sentirse impotente ante tanto sufrimiento. Todas estas reflexiones surgidas de mis encuentros con estos jóvenes me han llamado a escribir la historia de Fortuna con la esperanza de que nuestra mirada pueda cambiar.

Uno de los protagonistas es un fraile interpretado por Bruno Ganz, que falleció en febrero de este año.  No sé si esta es su obra póstuma. ¿qué importancia tiene el papel de este personaje en la película? ¿qué reflexión le sugiere haber escogido para este papel a un actor que ha representado en su carrera al mismísimo Hitler?

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L’un des protagonistes est un frère interprété par Bruno Ganz, décédé en février de cette année. Je ne sais pas si c’est son œuvre posthume. quelle est l’importance du rôle de ce personnage dans le film? Quelle réflexion vous suggère-t-il d’avoir choisi pour ce rôle un acteur qui a représenté Hitler lui-même dans sa carrière?

Quand j’étais adolescent, j’ai vu le film «Les ailes du désir» de Wim Wenders où Bruno Ganz jouait l’ange Damiel, c’est un film qui m’a énormément marqué et m’a donné envie de faire du cinéma. Dès le début, j’ai écrit ce rôle de prêtre pour lui. J’ai toujours admiré Bruno Ganz pour son mélange de solidité et de douceur, j’avais besoin de lui pour ce film! D’abord parce qu’il était un acteur extraordinaire, mais aussi et surtout c’était la voix de quelqu’un qu’on écoute. La force des très grands acteurs est celle de pouvoir interpréter les hommes les plus sombres remplis du mal, mais aussi les anges et les hommes bons. Bruno Ganz avait ce talent humain hors norme. Cela a été une chance et un véritable honneur pour moi d’avoir pu travailler avec lui.

Cuando era adolescente, vi la película «Las alas del deseo» de Wim Wenders donde Bruno Ganz interpretaba al ángel Damiel, una película que me marcó enormemente y me hizo querer hacer cine. Desde el principio, escribí este papel del sacerdote para él. Siempre he admirado a Bruno Ganz por su mezcla de solidez y dulzura, ¡lo necesitaba para esta película! En primer lugar porque era un actor extraordinario, pero también, y sobre todo, era la voz de alguien a quien se escucha. La fuerza de los grandes actores es poder interpretar a los hombres más oscuros llenos del mal, pero también a los ángeles y a los hombres buenos. Ha sido una oportunidad y un verdadero honor para mí haber podido trabajar con él.

En esta película llama mucho la atención varios detalles, y uno de ellos se repite mucho: el silencio, los silencios de la protagonista. ¿Qué hay detrás de esos silencios para usted?

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Ce film attire beaucoup l’attention sur plusieurs détails, dont l’un se

répète beaucoup : le silence, les silences de la protagoniste. Qu’y a-t-il derrière ces silences pour vous ?

Dans le silence du jour qui se lève, certains n’entendent rien, d’autres y perçoivent des symphonies. Le silence est l’espace nécessaire pour faire naître la réflexion chez le spectateur. Nous vivons dans un monde ou tout va trop vite où il n’y a plus d’espace pour contempler et comprendre le monde qui nous entoure. Le cinéma peut avoir cette vertu presque de méditation quand on laisse un peu d'espace, une place à celui qui regarde le film. Comme dirait Bresson «J’essaie de montrer certaine partie, pour faire deviner les autres» avec le silence c’est la même chose, le silence doit nous faire entendre ce qui n’est pas dit.

En el silencio del día que se levanta, algunos no oyen nada, otros perciben sinfonías. El silencio es el espacio necesario para suscitar la reflexión en el espectador. Vivimos en un mundo donde todo va muy deprisa y no hay espacio para contemplar y comprender el mundo que nos rodea. El cine puede tener esta virtud casi de meditación cuando se deja un poco de espacio, un lugar para quien ve la película. Como diría Bresson: «Trato de mostrar cierta parte, para hacer adivinar a los demás» con el silencio es lo mismo, el silencio debe hacernos oír lo que no se dice.

Un papel importante también lo tiene el burro ¿quién es el burro?

L’âne a aussi un rôle important, qui est l’âne ?

L’âne est le compagnon fidèle et toujours présent pour Fortuna. C’est aussi le symbole de la force de la nature sur laquelle Fortuna peut s’appuyer pour reprendre confiance dans la vie.

El asno es el compañero fiel y omnipresente para Fortuna. Es también el símbolo de la fuerza de la naturaleza en la que Fortuna puede apoyarse para recuperar la confianza en la vida.

¿Se puede decir que hay una carga espiritual en FORTUNA? , ¿es usted una persona creyente?

Pouvez-vous dire qu’il y a une charge spirituelle à FORTUNA ? Êtes-vous croyant ?

Oui bien sûr qu’il y a une charge spirituelle et poétique dans Fortuna. Toutes expériences spirituelles nous rapprochent. Elles font de nous des êtres plus conscient, plus humain. L’œuvre d’art permet cela. C’est sa

vocation, celle d'offrir une expérience d’intensité spirituelle qui nous ouvre le cœur et transforme notre regard. Notre époque meurt d’un manque de spiritualité. De trop de matérialisme d’un côté et de dogme religieux et politique de l’autre. Notre monde a besoin de poésie. Nous avons absolument besoin de cette nourriture de lumière, elle est la seule à pouvoir nous aider à vivre ensemble et à supporter le mystère de l’existence. «Dieu n’a que nos mains pour agir», dit Bruno Ganz dans le film. Ce Dieu-là n’a pas de religion, il est la petite lumière que chaque être humain porte au fond de lui.

Por supuesto que FORTUNA tiene una carga espiritual y poética. Todas las experiencias espirituales nos acercan. Nos hacen ser más conscientes, más humanos. La obra de arte lo permite. Es su vocación, la de ofrecer una experiencia de intensidad espiritual que nos abre el corazón y transforma nuestra mirada. Nuestro tiempo muere por falta de espiritualidad. De demasiado materialismo por un lado y de dogma religioso y político por otro. Nuestro mundo necesita de la poesía. Tenemos absoluta necesidad de este alimento de luz, es la única que puede ayudarnos a vivir juntos y a soportar el misterio de la existencia. «Dios sólo tiene nuestras manos para actuar», dice Bruno Ganz en la película. Este Dios no tiene religión, es la pequeña luz que todo ser humano lleva en su interior.

¿Es FORTUNA una película que podamos catalogar dentro del cine espiritual?

FORTUNA est-il un film que nous pouvons cataloguer dans le cinéma spirituel ?

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C’est une des maladies de notre temps que de vouloir tout cataloguer, de vouloir tout ranger dans des cases. D’une certaine façon, mon art tente d’échapper à ces cases en offrant une expérience humaine. Mais pour répondre à votre question, oui je préfère être catalogué dans le cinéma spirituel et poétique plutôt que politique.

Esta es una de las enfermedades de nuestro tiempo, el querer catalogar todo, de encasillar. En un cierto modo mi arte tiende a escapar de este encasillamiento ofreciendo una experiencia humana. Pero por responder a su pregunta, sí, prefiero ser catalogado dentro del cine espiritual y poético antes que político. 

La película ha recibido ya varios premios internacionales. Pero todo artista lo que valora es el premio del público: ¿Cuál ha sido la respuesta hasta ahora? y cuál espera que sea la respuesta del público de habla hispana.

Le film a déjà reçu plusieurs prix internationaux. Mais chaque artiste a son prix du public : quelle a été la réponse jusqu’à présent ? et quelle est la réponse du public hispanophone.

Le film a en effet reçu plusieurs prix dans les festivals de cinéma internationaux et en particulier l’Ours de Cristal et le Grand Prix du Jury International à la 68e Berlinale. Ces prix sont très importants pour faire connaitre des films fragiles qui ne bénéficient normalement pas de beaucoup de publicité. La réception du film a été extrêmement positive partout en Europe et j’espère qu'il se passera la même chose ici en Espagne.

En efecto la película ha recibido varios premios en los festivales de cine internacionales, y en particular en el Oso de Cristal y el Gran Premio del Jurado Internacional en la 68ª Berlinale. Estos premios son muy importantes para poder dar a conocer películas que no se benefician normalmente de mucha publicidad. La acogida de la película ha sido extremadamente positiva en toda Europa, y espero que suceda lo mismo en España. 

Non solum sed etiam

Fortuna es una película para gustos, no a todo el mundo le gusta el cine en blanco y negro. También hay que decir que es de ritmo lento, pausado. Es una película para quien gusta de sentarse en una butaca pero dispuesto a no ser un mero espectador. No es una película de palomitas y refresco. Es una película con silencios, con interrogantes, con crítica social, y a veces personal. Es una reflexión en voz alta del autor y los artistas/personajes. Llegará a los cines cuando ya casi se haya acabado el turrón y los polvorones, la Nochevieja sea un hecho del pasado y los Reyes Magos aún no hayan regresado a Oriente. Es una película que nos recordará que la vida sigue. Apaguen las luces y siéntense cómodos en sus butacas, empieza la película de Fortuna.

Fortuna est un film pour les goûts, pas tout le monde aime le cinéma en noir et blanc. Il faut aussi dire qu’il est lent, ralenti. C’est un film pour ceux qui aiment s’asseoir dans un fauteuil mais qui ne veulent pas être de simples spectateurs. Ce n’est pas un film de pop-corn et de soda. C’est un film avec des silences, des interrogations, des critiques sociales, et parfois personnel. C’est une réflexion à haute voix de l’auteur et des artistes/personnages. Il arrivera sur les écrans quand le nougat et les poussières seront presque terminés, le Nouvel An sera un événement du passé et les Rois Mages ne seront pas encore rentrés en Orient. C’est un film qui nous rappellera que la vie continue. Éteignez les lumières et asseyez-vous confortablement dans vos fauteuils, le film de Fortuna commence.

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