Le sanchisme est arrivisme et pas socialisme María-José PEÑA y Nieves CIPRÉS : Voilà la grande faute de Pedro Sánchez
María-José PEÑA : « Pedro Sánchez passera à l’Histoire d’Espagne comme le Président en fonction qui, pour arriver à être investi, a vendu son pays à ceux qui avaient pour seul but de le détruire, à ceux-là même qui sont allés voter avec ce seul but ; à ceux-là même qui, profitant d’une Loi électorale absolument inefficace, se sont introduits dans le centre de représentation et de décisions de la Maison commune, l’Espagne. »
| Edit. Salvador GARCÍA BARDÓN

María-José PEÑA y Nieves CIPRÉS : Voilà la grande faute de Pedro Sánchez
María-José PEÑA
VOILÀ SA GRANDE FAUTE
Cette phrase est le titre de l’éditorial du « Diario Información de Navarra » d’aujourd’hui que, en suivant l’initiative de Salvador García Bardón, nous reprenons et diffusons ici.
Voici le texte de Nieves CIPRÉS, directrice du journal de Navarre:
« La porte-parole du Gouvernement, Madame Celáa, déclarait hier que, dans la situation politique actuelle, on a besoin de bras qui rassemblent, et non pas qui asphyxient. Il faudrait lui demander qui asphyxie le Gouvernement, ceux qui veulent détruire l’Espagne ou ceux qui veulent la défendre ? Parce que, pour une immense majorité des Espagnols, on ne devrait pas négocier un accord avec ceux qui veulent détruire l’Espagne. Et il est clair que ce sont les nationalistes basques et catalans.
Alors, pourquoi le fait-il ?
Pour se maintenir au pouvoir à tout prix, sans attacher d’importance aux conséquences, ni avec qui. Pedro Sánchez est sur le point de passer à l’histoire comme un président qui a vendu son pays, pour continuer à gouverner.
Voilà sa grande faute. »
Et j’ajoute : effectivement, c’est, ou ce sera, sa grande faute. Pedro Sánchez passera à l’Histoire d’Espagne comme le Président en fonction qui, pour arriver à être investi, a vendu son pays à ceux qui avaient pour seul but de le détruire, à ceux-là même qui sont allés voter avec ce seul but ; à ceux-là même qui, profitant d’une Loi électorale absolument inefficace, se sont introduits dans le centre de représentation et de décisions de la Maison commune, l’Espagne. Voilà ce qui peut être aujourd’hui sa grande faute, voilà ce qui sera demain la faute pour laquelle l’Histoire le reconnaîtra.
Pour comble de malheur, il tente de camoufler son procédé qui a été adopté librement parmi d’autres options possibles, en appelant, pour couvrir ce procédé inique, comme revendication démocratique, ceux qu’il a délibérément ignorés ou méprisés auparavant : le reste des Partis constitutionnalistes et les Présidents des Communautés autonomes.
Je comprends donc très bien la position de VOX qui refuse de se prêter à donner une couverture politique à ce qui est une vente du bien commun, l’Espagne, pour le prix d’une affaire privée, quatre ans à la Moncloa.
Les prétentions du Président qui lutte avec toute arme pour se hisser quatre ans de plus au pouvoir à la Moncloa, ce serait presque grotesque si cela ne faisait pas vraiment peur.
Personne ne sait quel est son projet politique pour ces quatre prochaines années. Et c’est parce qu’il n’en a pas. Il a dit une chose et son contraire autant de fois qu’il a voulu. Son programme dépendra de ce que lui imposeront les uns et les autres, fugitifs et délinquants qui se consacrent à détruire l’Espagne, et il le défendra comme le sien avec cette facilité qu’il a pour dire aujourd’hui le contraire de ce qu’il a dit hier, si cela fait partie du prix à payer. Personne ne sait quel sera le résultat de ce dans quoi nous nous embarquons avec lui, mais tous nous craignons le désastre absolu.
Pour tout cela, ce n’est plus une solution d’aller à la Moncloa pour se plaindre à Sánchez de ses décisions ou pour s’offrir en sacrifice pour qu’il renonce à ceux qu’il a délibérément recherchés ; ce ne peut être une solution d’espérer qu’il émerge comme sauveur de qu’il n’a pas hésité à couler. Il est temps d’écarter du pouvoir celui qui est en train de le pervertir et, avec un autre candidat, se mettre tous, tous les constitutionnalistes, tous, à changer les choses pour renforcer l’Espagne aujourd’hui assaillie, pour blinder les lois qui protègent ce que nous sommes tous en elle et pour extirper de la légalité ce qui ne passe pas par ses canaux. Aujourd’hui c’est encore possible, demain peut-être nous restera-t-il seulement à regretter ce qui sera la faute du Président devant l’Histoire, sa grande faute.
Source : María-José PEÑA y Nieves CIPRÉS: Esa es la gran culpa de Pedro Sánchez
15 décembre à 00.47